Trois matelots - Renaud, karafun song, Karaoke, Pliki MIDI zespolami od a do z, Renaud

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RenaudTrois matelots(Renaud S�chan) 1985 "Mistral Gagnant"--------------------------------------------------------------------------------Nous �tions trois jeunes matelots,Trois beaux marins grands et costaudsEmbarqu�s un jour � ToulonSans uniforme et sans gallonSur le porte-avions ClemenceauNous �tions trois jeunes militaires,Pas trop amoureux de la guerreEt nous voulions bien nous faire tondreEn �change d'un tour du mondeSur un joli bateau en ferLe premier de ces matelotsEtait breton jusqu'au m�gotMais il �tait con comme un manche,Comme un d�jeuner du dimanche,Comme un article du Figaro'l'avait grandi au bord de l'eauEt n'en avait jamais bu tropA quinze ans pour une donzelle,Il a d�sert� La RochellePour les remparts de St MaloRue de la soif on le vit beauA �cumer tous les tripotsMais lorsque s'en venait l'aurore,Rouler de b�bord � tribordEt s'�chouer dans le ruisseauVoulu partir sur un bateauGo�ter un peu du SiroccoEn pensant avec raisonQue l'oc�an rendait moins conEt qu' pour lui y' avait du boulotDieu qu'elle est belle l'histoire des trois matelotsPresqu' aussi belle que l' pont du ClemenceauLe deuxi�me de ces matelotsEtait corse dans toute sa peauIl �tait m�chant comme la tourmente,Vicieux comme une d�ferlanteComme un article de Jean Co'l'avait grandi au bord de l'eau,Mais n'en buvait que dans l' PernodA quinze ans par un l�gionnaire,S'est fait tailler une boutonni�rePr�s d' la citadelle d'AjaccioEst devenu un vrai salaud,S'est fait tatouer les biscotosEntre le pr�nom de sa m�re,Des loups, des serpents, des panth�resEt le Christ au milieu du dosVoulu partir sur un bateauPour ne jamais vivre comme un veauEt pour faire voyager sa haineDe cette putain de race humainePeupl�e de ras�s, de blaireauxDieu qu'elle est longue l'histoire des trois matelotsPresqu' aussi longue que l' pont du ClemenceauLe dernier de ces matelotsC'�tait moi j'�tais parigotJ'�tais bon comme la romaine,Rus�, malin comme une hy�neMuscl� comme un flan aux pruneauxJ'avais grandi tr�s loin de l'eau,J'en buvais autant qu'un moineauA quinze ans j'ai quitt� PanamePour chasser d' mon coeur une femmeQui voulait y faire son berceauJ'ai bourlingu� comme un claudoJ'ai rencontr� des �colosQui m'ont dit: "Va voir les baleinesQui vivent dans les eaux lointainesTu verras que ce monde est beau"Voulu partir sur un bateauPour voir la Terre d'un peu plus hautDoubler l' Cap Horn dans les deux sensEt voyager de RecouvranceJusqu'aux bordels de MacaoDieu qu'elle est dure l'histoire des trois matelotsPresqu' aussi dure que l' pont du ClemenceauLe premier de ces matelotsQui �tait con comme un drapeauIl a fini plein de gallons,Plein de sardines sur son vestonEt plein de merde sous son calotLe deuxi�me de ces matelotsQui �tait m�chant comme un corbeauIl a fini dans une vitrineAu Minist�re de la MarinePetit chef derri�re un bureauLe dernier de ces matelotsS'est fait virer de son bateauPour avoir offert son pomponA une trop jolie NinonContre un baiser sucr� et chaudSi votre enfant est un salaud,Un vrai connard, une t�te pleine d'eauFaites en donc un militaireAlors il fera carri�reSur un navire, dans un bureauMais s'il est bon, mais s'il est beau,M�me s'il est un peu alcoloQu'il fasse son tour de la TerreTout seul sur un bateau en ferMais pas su' le pont du ClemenceauSimple soldat, brave matelot,Surtout ne m'en veuillez pas tropCette chanson je ne l'ai chant�eQue pour les planqu�s, les grad�sLes abonn�s du Figaro [ Pobierz całość w formacie PDF ]
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